Analyse du film Yuli

À Cuba, au début des années 1980, Carlos, que son père Pedro surnomme "Yuli", nom d’un dieu africain de la guerre, est un enfant impétueux et rebelle. Dans les rues de La Havane, il triomphe dans les battles spontanées de breakdance. Pedro, qui voit d'un mauvais œil ces compétitions de trottoir, décèle pourtant grâce à elles le talent de son fils pour la danse. Malgré le peu d’envie du garçon, il l'envoie dans la plus prestigieuse école de ballet du pays, en internat, loin de sa famille. D'abord synonyme de contrainte, cet art devient bientôt un refuge puis, peu à peu, la promesse d'une carrière d'exception que Yuli ne cesse pas pour autant de remettre en question. Le film est l'adaptation du roman autobiographique No Way Home du danseur Carlos Acosta alias Yuli. Dans le film, Carlos joue son propre rôle.

Formation de Valérie Ganne , journaliste indépendante, après la projection de Yuli au Katorza à Quimper. Organisé par Gros Plan
elle écEit sur le cinéma depuis trente ans, elle est spécialisée dans le scénario, l'économie du cinéma, les films de réalisatrices, les courts métrages et le cinéma d'animation . Longtemps reporter pour l'hebdomadaire professionnel Ecran Total, elle a accompagné en parallèle la belle aventure de la revue du scénario Synopsis, tout en collaborant régulièrement avec le mensuel Première et aux pages cinéma de Télé-Obs web pour différents sites. Elle est également formatrice : en écoles de cinéma, auprès de réalisateurs et de scénaristes, pour des lycéens et collégiens. Réalisatrice de podcasts, elle utilise son micro comme outil d'initiation auprès des jeunes.